Nous avons tous des énergies, des forces profondes, qui nous structurent et nous équilibrent, nous portent.
Lorsque nous ne sommes pas en paix avec ces énergies profondes, nous fonctionnons en sous-régime, quelque chose nous manque.
L’enfant intérieur
La magie de l’enfance…
L’enfance représente la joie de vivre, l’insouciance, la légèreté, le monde des contes de fées, la magie de l’imaginaire, la créativité…
Notre corps n’oublie rien, et nous portons toujours en nous notre capacité à jouer et à nous émerveiller.
… Mais aussi les blessures de l’enfance
Mais tout n’a pas toujours été rose. Dépendant, vulnérable, l’enfant est sensible aux réactions des adultes et à ce qui se passe dans son environnement, et ce dès la vie foetale.
Si les blessures nous servent à réagir, à nous adapter au monde, elles peuvent parfois causer des blocages.
« L’enfant apprend tout jeune à se protéger de ce qui fait mal en lui. Il est guidé tout au long de son enfance à s’éloigner de son monde intérieur qui connait cette souffrance fondamentale et à se bâtir un monde de défenses et de fuite qui le soutiendra dans la construction d’un autre lui-même. »
Marie-Lise Labonté, Le Déclic
Les apprentissages, les conditionnements et les blessures forgent en grande partie ce que nous prenons pour notre personnalité, voire notre identité, notre “moi je..”.
Pour éviter de souffrir, nous emmurons les mémoires douloureuses, et ces protections deviennent des forteresses. Or comment retrouver notre être profond, lorsque ce trésor précieux se trouve caché derrière des murailles épaisses ?
« En effet, derrière le mur censé nous protéger de l’histoire de cette enfance il y a toujours l’enfant méprisé que nous étions, et qui fut jadis abandonné et trahi. Il attend que nous trouvions le courage de l’écouter. Il voudrait que nous le protégions, le comprenions, le délivrions de son isolement, de sa solitude et de son mutisme. »
« Mais, tant que nous le condamnons au silence, cet enfant en nous n’a pour s’exprimer que le langage de l’insomnie, des symptômes physiques et de la dépression. »
Alice Miller, Abattre Le mur Du Silence
Prendre soin de son enfant intérieur
L’enfant intérieur symbolise l’ensemble des mémoires reliées à l’enfance : son énergie vitale, mais aussi ses blessures.
Parfois les mémoires douloureuses se font entendre, pour être enfin apaisées. Comme un appel profond, elles envoient des signaux, pistes qui nous permettent d’aller à leur rencontre : les symptômes chroniques, la procrastination, la timidité, le mal-être, le manque de créativité, les colères, certaines nausées…
Apprendre à ressentir subtilement votre corps, apprendre à lui faire confiance, car lui seul sait l’emplacement du trésor que vous avez besoin de récupérer, apprendre comment sécuriser les parties de vous saisies de peur, à accueillir vos colères, apaiser vos tristesses, comment vous apporter de l’attention, du respect, de l’écoute : c’est une invitation à prendre soin de vous, dans votre chair, à vous incarner.
Nous co-créons ensemble l’espace bienveillant où vous pouvez enfin déposer les masques, déposer les armes, déposer les poids portés par loyauté envers vos lignées, pour vous permettre de redécouvrir, à votre rythme, l’être profond qui se cache derrière vos forteresses.
A venir : L’harmonie du Féminin et du Masculin intérieurs