Nous avons toutes et tous une part de féminin et une part de masculin. Ces énergies nous structurent. Notre féminin intérieur est notre part intuitive, tendre, qui nous donne le sentiment d’être reliés à la nature, à nos ressentis. Notre masculin intérieur correspond à notre ardeur, à notre faculté en mettre en action, à planifier, construire, calculer ou évaluer.
Dans l’idéal, notre vie opère un mouvement créatif entre ces forces. Une idée nous procure un sentiment positif (l’accueil de ce ressenti est lié à notre féminin), nous décidons du meilleur moyen pour la mettre en oeuvre (notre masculin).
Chaque individu a une façon unique de vivre son féminin et son masculin. Et ce vécu est intimement lié aux transmissions familiales. Des parents qui valorisent exclusivement des résultats académiques chez leurs enfants par exemple, instaurent une place prépondérante du masculin.
Certains événements de la vie peuvent “blesser” notre perception du féminin ou du masculin, comme des propos ou des situations dévalorisants, des femmes ou des hommes qui nous ont donné une image négative, des abus..
Si l’une de ces énergies a été trop dévalorisée dans notre enfance, il se peut que le mouvement créatif de notre vie s’en trouve comme bloqué. Nous avons alors besoin de vivre notre féminin et notre masculin de manière plus harmonieuse.
Or notre corps mémorise tout, et sait où sont logées les souffrances affaiblissant nos perceptions du féminin ou du masculin intérieurs, un peu comme des hématomes que nous aurions cachés derrière des pansements.
L’hypnose d’accompagnement permet d’apporter un soin à ces hématomes : à sa manière très symbolique, notre inconscient a la capacité de récupérer les forces dont nous avons besoin pour vivre plus harmonieusement, comme s’il enlevait ces pansements subtils pour laisser apparaître la peau saine.
Nous avons besoin besoin de ces énergies pour mener une vie équilibrée. Nous ne sommes pas obligés de porter pour le restant de nos jours des blessures transgénérationnelles, ou des traumatismes du passé.
Si les découvertes scientifiques montrent que les stress subis transforment notre ADN et se transmettent ainsi à travers les générations, elles montrent également que les thérapies permettent de s’en guérir : il n’y a pas de fatalité.
Pour aller plus loin dans la thérapie des blessures intérieures, vous pouvez lire le livre de Patricia d’Angeli : “Psychothérapie”, IFHE éditions.